Lus de janvier à mars... Rattraper le retard!
Charlotte de David Froenkinos- lu juste après les attentats de janvier. Un livre qui a trouvé un écho particulier après ce drame. Ne jamais oublier.
Madame Diogene de Aurélien Delsaux- un drôle de petit livre. L'histoire d'une vieille dame emmurée dans sa solitude. Et malgré l' odeur nauséabonde décrite avec force, malgré les rats et les cafards qui font son quotidien, mme Diogene est de ces personnages auxquels on s'attache.
Le génie des coïncidences de J.W.Ironmonger- ma foi un bon moment de lecture et surtout un voyage en Afrique coloniale.
La vie selon Ove de Frederik Backman- drôle, décapant, cynique.
La faiseuse d'anges de Camilla Lackberg - que j'ai aimé les premiers livres de la série, mais que je trouve dommage maintenant le manque de renouveau...
Mapuche de Caryl Ferey - j'avais été saisie par la violence de Zulu, j'ai été bouleversée par ce bouquin, il a parfois fallu que je le ferme et respire profondément pour supporter certains passages. A lire pour ce pan de l'histoire de l'Argentine souvent méconnu, pour cet hommage aux disparus et aux mères de la place de mai...
La femme au miroir de Eric Emmanuel Schmidt- une narration multipliée par trois. Des femmes qui ne veulent pas se plier à la norme sociale à laquelle elles sont confrontées. La conception métaphysique n'étant pas la même à travers les époques, la quête est différente. Pas inintéressant au final.
Soumission de Michel Houellebecq- je n'avais pas envie de le lire et puis on me l'a prêté. Le parcours d'un universitaire quadragénaire et ses problèmes existentiels, la perte des idéaux de l'occident, la lente acceptation des faits et le salut dans une autre vision du monde. Pas de quoi polémiquer, vraiment.
Je reste zen... de Coco Camel- un roman très drôle sur les travers des hommes, la difficulté à être sur la même longueur d'ondes qu'eux ou les personnes qui nous entourent. J'ai ri! Un petit livre sans prétentions qui fait du bien.
Peine perdue de Olivier Adam- tout est dans le titre. Décidément je n'aime ni ce qu'il écrit, ni comment...
La condition pavillonnaire de Sophie Divry- la vie de M.A. est faite de petits riens , oui mais elle s'ennuie. Une étude quasi sociologique de la condition humaine et hommage à Flaubert. Une écriture qui me fait penser aussi à celle de Annie Ernaux.
Rebecca de Daphné du Maurier- replonger avec plaisir dans mes lectures d'adolescente mais avec une nouvelle traduction plus ambigüe et mystérieuse. Merci Anne Ce!